Dix jours déjà à Auckland. Bien que les recherches de travail avancent, la routine s'installe.
Et une ville reste une ville...
Aussi charmante soit elle, Auckland est la ville la plus grande du pays.
Et tout à fait logiquement le trafic y est intense, et les rues regorgent d'une population toujours plus hétéroclite.
Il était temps d'aller faire un tour ailleurs.
C'est sur les conseils avisés d'une grande partie de mon auberge (ou je réside toujours) que la destination était prise:
Ça devait être Piha beach.
Située à une grosse heure de voiture à l'ouest du centre ville, Piha beach à cette particularité d'être unique en son genre:
Le sable y est noir. Certainement dû aux volcans (désormais éteints) qui peuplaient auparavant toute la région.
En son milieu, se dresse un immense rocher d'une centaine de mètres de hauteur qui va par le nom de Lion Rock.
Et enfin, la mer. Celle ci nommée Mer de Tasmanie.
Les vagues nombreuses font le jeu des surfeurs qui, une fois le travail en ville terminé se ruent dans leur voiture pour mettre le cap sur ce petit paradis.
C'est donc guidé et accompagné par une compatriote francaise de mon auberge que nous prenons le train pour nous rendre à l'extrémité ouest de la ville.
C'est à l'intérieur de celui-ci (le train) que nous attendait une des surprises les plus agréables que la journée allait nous offrir... Mais voyez plutôt:
Nous commençons donc à discuter en français entre nous quand tout a coup un homme d'une quarantaine d'années se retourne vers nous et, le visage fermé nous balance sèchement:
"-you speak english"
[il arrive parfois que certains habitants du pays acceptent mal que jusque dans leurs transports en commun, on parle une langue différente de la leur]
Tout à fait étonnés nous lâcherons un timide
"Yes... Ok"
L'homme se rend alors compte de son erreur et son visage s'illumine:
"Ha non je voulais dire vous parlez français, moi aussi"
L'homme s'appelle Kevin Senio. Rugbyman professionnel désormais retraité. Il a joué en France pendant 8 saisons et a remporté le Top 14 avec l'ASM Clermont en 2010.
Il est aussi un ancien All Blacks du haut de ses 2 sélections en équipe nationale...
Oui, nous discutons avec un Black, un vrai. Qui a porté le maillot Néo-zélandais et dansé le Haka.
Imaginez ma réaction...
Bref on discute. Surtout de lui. Et à notre arrêt de train, il descend avec nous et nous indique la prochaine direction à prendre. Juste avant de se séparer, il me glisse sa carte pro et m'invite à lui envoyer un texto à l'occasion pour s'organiser une petite bouffe ensemble...
Si, si c'est vrai.
Une fois ce point atteint, et nos visages illuminés de notre toute récente rencontre, le stop est de rigueur. Nous tendons nos pouces sous un soleil toujours plus harassant mais ô combien plaisant.
Bien heureusement le charme de ma camarade fait vite effet et les locaux se prêtent bien volontiers au jeu de l'autostop.
Nous arrivons à destination 3 heures après avoir quitté l'auberge.
S'en suis une après midi loin du stress et de l'agitation citadine qui entoure si profondément Auckland.
Et malgré la pluie au moment de prendre le chemin du retour, l'auto-stop marcha de nouveau à merveille. Notre bonne humeur donnant meilleure impression à nos conducteurs que nos vêtements désormais trempés.
Nous regagnons l'auberge l'esprit encore perdu à des kilomètres d'ici, sur une plage de sable noir.
c'est marrant, la sky tower, c'est la même qu'à Kuala Lumpur
RépondreSupprimerle beau temps n'est pas au rdv, mais la plage est belle!
RépondreSupprimerEt c'est reparti pour de beaux paysages et des rencontres étonnantes!
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager!