lundi 30 novembre 2015

Piha Beach, West Auckland

Dix jours déjà à Auckland. Bien que les recherches de travail avancent, la routine s'installe. 

Et une ville reste une ville... 

Aussi charmante soit elle, Auckland est la ville la plus grande du pays. 
Et tout à fait logiquement le trafic y est intense, et les rues regorgent d'une population toujours plus hétéroclite. 

Il était temps d'aller faire un tour ailleurs.
C'est sur les conseils avisés d'une grande partie de mon auberge (ou je réside toujours) que la destination était prise:
Ça devait être Piha beach.

Située à une grosse heure de voiture à l'ouest du centre ville, Piha beach à cette particularité d'être unique en son genre:
Le sable y est noir. Certainement dû aux volcans (désormais éteints) qui peuplaient auparavant toute la région. 



En son milieu, se dresse un immense rocher d'une centaine de mètres de hauteur qui va par le nom de Lion Rock. 
Et enfin, la mer. Celle ci nommée Mer de Tasmanie. 



Les vagues nombreuses font le jeu des surfeurs qui, une fois le travail en ville terminé se ruent dans leur voiture pour mettre le cap sur ce petit paradis. 



C'est donc guidé et accompagné par une compatriote francaise de mon auberge que nous prenons le train pour nous rendre à l'extrémité ouest de la ville. 
C'est à l'intérieur de celui-ci (le train) que nous attendait une des surprises les plus agréables que la journée allait nous offrir... Mais voyez plutôt:
 
Nous commençons donc à discuter en français entre nous quand tout a coup un homme d'une quarantaine d'années se retourne vers nous et, le visage fermé nous balance sèchement:

"-you speak english"

[il arrive parfois que certains habitants du pays acceptent mal que jusque dans leurs transports en commun, on parle une langue différente de la leur]


Tout à fait étonnés nous lâcherons un timide 
"Yes... Ok"


L'homme se rend alors compte de son erreur et son visage s'illumine:
"Ha non je voulais dire vous parlez français, moi aussi" 
L'homme s'appelle Kevin Senio. Rugbyman professionnel désormais retraité. Il a joué en France pendant 8 saisons et a remporté le Top 14 avec  l'ASM Clermont en 2010. 
Il est aussi un ancien All Blacks du haut de ses 2 sélections en équipe nationale...

Oui, nous discutons avec un Black, un vrai. Qui a porté le maillot Néo-zélandais et dansé le Haka. 

Imaginez ma réaction... 

Bref on discute. Surtout de lui. Et à notre arrêt de train, il descend avec nous et nous indique la prochaine direction à prendre. Juste avant de se séparer, il me glisse sa carte pro et m'invite à lui envoyer un texto à l'occasion pour s'organiser une petite bouffe ensemble...
Si, si c'est vrai. 


Une fois ce point atteint, et nos visages illuminés de notre toute récente rencontre, le stop est de rigueur. Nous tendons nos pouces sous un soleil toujours plus harassant mais ô combien plaisant.

Bien heureusement le charme de ma camarade fait vite effet et les locaux se prêtent bien volontiers au jeu de l'autostop. 
Nous arrivons à destination 3 heures après avoir quitté l'auberge. 


S'en suis une après midi loin du stress et de l'agitation citadine qui entoure si profondément Auckland. 


Et malgré la pluie au moment de prendre le chemin du retour, l'auto-stop marcha de nouveau à merveille. Notre bonne humeur donnant meilleure impression à nos conducteurs que nos vêtements désormais trempés. 
Nous regagnons l'auberge l'esprit encore perdu à des kilomètres d'ici, sur une plage de sable noir. 

              La Sky Tower à Auckland 

vendredi 27 novembre 2015

Hey, ho, let's go!


Vindieu on y est. 


Quelle journées mes enfants. 
Angoissant à mort. Entre les récents attentats ayant frappés la France puis les promesses de notre président de fermer les frontières, ma nuit précédent le départ n'aura duré que trois courtes heures. 
Heureusement mis à part un contrôle d'identité plus que sévère de notre chère police, je quittais la France sans souci. 

            Pas méchants les voisins



                     The French Alps



                      Bouffe d'avion 



Une trentaine d'heures plus tard je pose mon premier pied Néo-zélandais. 
Le temps est maussade sur Auckland.
          Premier pied Néo-zélandais 



Je me renseigne puis prends un bus pour rejoindre mon auberge de jeunesse où je resterai la première semaine de mon voyage. Première semaine qui sera consacré essentiellement au paperasses et aux formalités administratives. 
Le lendemain et après l'ouverture de mon compte en banque, j'obtiens mon numéro de téléphone Néo-zélandais. 

Je profite des jours suivants pour m'adapter aux horaires locales et à visiter les alentours:
L'auberge de jeunesse dans laquelle je vis se situe au pied du "Mount Eden" volcan désormais éteint au cratère imposant et point culminant de la ville d'Auckland. Je vais y faire mon footing quand la capricieuse météo me le permet. 
En effet, il pleut. Pas un jour sans pluie après les 6 premiers jours de mon voyage. 
Moi qui quittais l'automne et les froides températures française, me voilà bien mal tombé. 

Qu'à cela ne tienne, l'habituelle bonne humeur est elle toujours au rendez-vous.

        Le cratère et la vue sur la ville


                      La Sky Tower


A bientôt. 

jeudi 12 novembre 2015

C'est reparti pour un tour...

Salut et bienvenue.

On prend le même et on recommence: Pierrick, 24 ans 1/2, Isérois, dingue de voyages et de rencontres vous souhaite la bienvenue sur ce blog.
Que vous soyez de la famille, amis, anciens amis, (ex)employeurs, ex, nouvelle connaissance, curieux, ou même que vous soyez arrivé ici par hasard: bravo, vous êtes au bon endroit!

Après une année en France à envisager, puis préparer mon nouveau voyage, l'heure est enfin arrivée pour moi de boucler le sac à dos et d'écrire ces quelques lignes. 

Destination: Nouvelle-Zélande! Les champions du monde de rugby, rien que ça. 
Départ samedi 14 Novembre à 7h du matin de Lyon. Après deux escales (Londres puis Kuala Lumpur), l'arrivée est prévue a Auckland le dimanche à 23h50 heure locale. 

Les accords entre les gouvernements Français (que je salue) et Néo-Zélandais permettent donc la possibilité d'un Visa Vacance Travail (Working Holliday Visa) à condition de remplir une dizaine de conditions toutes très accessible. Ce visa à une durée de douze mois et permet -vous l'aurez compris- de voyager et/ou travailler à travers les îles que forment ce pays! 

Pour les anciens, les vrais, ceux qui sont là depuis le début, Vous avez déjà eu le plaisir de lire mes aventures en Australie dans le cadre de ce même visa. 
Pour les autres vous pouvez toujours vous rattraper en allant visiter l'ancien blog (y a pas la fin j'en avais marre mais ça c'est bien fini vous inquiétez pas).

Bref, à l'image du précédent blog, j'essayerai de vous retranscrire mon périple du mieux possible et de vous faire rêver en photos...

Merci d'avoir pris le temps de lire ces quelques lignes, au plaisir de vous lire dans la partie "commentaires" ci-dessous.

Pierrick.




PS: j'ai réalisé un petit montage en 3 minutes pour ceux qui doutent du lieux exacte de la Nouvelle-Zélande sur la carte du monde (si si y en a):